C'est avec le cœur serré que j'ai reçu la nouvelle de la brutale disparition de Myriam Berthomieu, technicien pastoraliste à la chambre d'agriculture de l'Aveyron, ce lundi 5 août dernier. Son décès inattendu à 55 ans, fusse-t-il dans son sommeil, m'a profondément bouleversé.
Cette année a été riche d'un travail en commun, Myriam et moi. Je garderai comme souvenir de lui un personnage étonnant, passionné et convaincu par son travail, convaincu de pouvoir déplacer les montagnes... au delà des convictions que nous partagions pour le pastoralisme, Myriam m'aura apporté beaucoup humainement et je regrette tout ce qu'il n'aura pas pu me transmettre en tant que collègue, mais aussi en tant qu'ami.
Les sentiers qui mènent au bonheur, se révèlent parfois truffés d’embûches dont certaines demeurent funestes. Je voudrais simplement, aujourd'hui, que tes pensées, Myriam, s'insinuent encore une fois auprès des tiens pour leur délivrer ce message heureux, cette raison d'espérer que tu nous délivrais : le chemin de la vie nous guide vers quelques enchantements, vers de nouveaux territoires dont il nous reste à dresser les cartes colorées...
Je sais maintenant que les graines que tu as plantés en chacun de nous germeront.
Sincères condoléances aux tiens.